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Points de vue sur le monde des courses hippiques :
un regard sans concession
Passionnée, l'équipe de journalistes vous propose de tout savoir sur l'organisation, les compétiteurs hommes et chevaux mais aussi sur les abus, les privilèges... Par le biais d'articles de fond sur des faits récents, ou de dossiers sur les grands sujets qui font débat, un seul objectif : que les turfistes passionnés puissent tout savoir et ainsi avoir un jugement s'appuyant sur... la vérité.
Le maître mot, trop souvent oublié par la presse.
Articles rédigés par Patrick LANABÈRE
(copies sous réserve d'autorisation)
(0,80 € la minute)
01/03/2013
Site internet : www.associationturfistes.fr
" L’Association Nationale des Turfistes (ANT) a constaté que le 21 janvier à Mons en Belgique a eu lieu, avec supports d’enjeux PMU en France, une course dont l’issue a motivé de la part des autorités belges une lourde sanction (5 ans d’interdiction de monter, d’entraîner, de faire courir sous ses couleurs, assorti d’une amende de 10000 euros) envers Mademoiselle Stappaerts, responsable du cheval Eastern Warrior (lui aussi suspendu pour 5 ans) arrivé 3ème de l’épreuve concernée. Le déroulement de cette compétition laisse apparaître un grave dysfonctionnement. Après avoir revisionné cette course, consulté des articles parus dans la presse spécialisée et le dossier argumenté diffusé sur RTL le samedi 9 février, l’ANT constate que les parieurs français ont été abusés, sans que les autorités hippiques françaises -France-Galop qui finance en partie l’allocation de ces courses belges ou le premier opérateur de paris en France, le PMU, qui a collecté des paris sur cette épreuve (Réunion 4, Course 6)- ne réagissent et ne puissent satisfaire à leurs obligations de vérification et de contrôle. "
" L’Association Nationale des Turfistes (ANT) a constaté que le 21 janvier à Mons en Belgique a eu lieu, avec supports d’enjeux PMU en France, une course dont l’issue a motivé de la part des autorités belges une lourde sanction (5 ans d’interdiction de monter, d’entraîner, de faire courir sous ses couleurs, assorti d’une amende de 10000 euros) envers Mademoiselle Stappaerts, responsable du cheval Eastern Warrior (lui aussi suspendu pour 5 ans) arrivé 3ème de l’épreuve concernée. Le déroulement de cette compétition laisse apparaître un grave dysfonctionnement.
Après avoir revisionné cette course, consulté des articles parus dans la presse spécialisée et le dossier argumenté diffusé sur RTL le samedi 9 février, l’ANT constate que les parieurs français ont été abusés, sans que les autorités hippiques françaises -France-Galop qui finance en partie l’allocation de ces courses belges ou le premier opérateur de paris en France, le PMU, qui a collecté des paris sur cette épreuve (Réunion 4, Course 6)- ne réagissent et ne puissent satisfaire à leurs obligations de vérification et de contrôle.
L’Association Nationale des Turfistes pose donc les questions suivantes :
1) Pourquoi cette course, dont le déroulement et la phase finale sont suspects (dixit les commentateurs de la chaine Equidia appartenant au PMU) et en inadéquation avec l’application du code des courses, n’a-t-elle pas fait l’objet d’une suspension (devoir de précaution) des paiements des tickets gagnants ?
2) Pourquoi le PMU, qui a décidé de ne pas suspendre les paiements, n’a-t-il pas payé par chèque les récépissés gagnants, comme il en a la possibilité, pour identifier les bénéficiaires ?
3) Suite aux lourdes sanctions prises par le Jockey Club belge, quelles ont été les investigations menées par France-Galop et la Police des Jeux concernant les entourages respectifs des chevaux ayant participé à cette course, sachant que ces derniers viennent courir régulièrement en France ?
4) Constatant une distorsion de rapports (jeu simples et couplé gagnant) entre le PMU france, le PMU belge et les sites en ligne sur cette course, qu’ont mis en œuvre les différentes autorités hippiques et l’ARJEL (autorité des jeux en ligne) pour expliquer ces rapports étranges? L’ANT n’a en effet connaissance d’aucune enquête visant à savoir à qui profite le résultat faussé de la course et par conséquent qui sont les commanditaires de l’irrégularité commise.
5) Quelles sont les garanties de régularité des compétitions étrangères, notamment celles de faible qualité et de faibles dotations, proposées aux parieurs français, dont les enjeux servent à financer ces courses ?
Dans un souci de transparence et avec la volonté que de tels faits graves et nuisibles à la réputation et à l’image des courses ne puissent se renouveler, l’Association Nationale des Turfistes informe ses adhérents et l’ensemble des turfistes qui tous réclament des épreuves hippiques régulières, qu’elle se réserve le droit de saisir l’autorité judiciaire compétente afin qu’elle puisse en toute indépendance faire la lumière sur des évènements qui s’apparentent à une escroquerie. "