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Points de vue sur le monde des courses hippiques :
un regard sans concession
Passionnée, l'équipe de journalistes vous propose de tout savoir sur l'organisation, les compétiteurs hommes et chevaux mais aussi sur les abus, les privilèges... Par le biais d'articles de fond sur des faits récents, ou de dossiers sur les grands sujets qui font débat, un seul objectif : que les turfistes passionnés puissent tout savoir et ainsi avoir un jugement s'appuyant sur... la vérité.
Le maître mot, trop souvent oublié par la presse.
Articles rédigés par Patrick LANABÈRE
(copies sous réserve d'autorisation)
(0,80 € la minute)
16/01/2014
S’il est un point sur lequel tous les passionnés de courses sont d’accord, c’est sur le fait qu’elles doivent conserver leur public et éventuellement attirer une nouvelle clientèle. Cela va de pair avec une activité au moins stable, sinon croissante, afin de préserver ce savoir-faire de la plupart des professionnels des courses françaises, et cette qualité de nos élevages qu’ils soient trotteurs ou purs-sang. Afin de faire perdurer ce spectacle magnifique que nous apprécions tous, il faut que ceux qui ont en charge l’organisation des courses se posent les bonnes questions. Comme celle de l’image, qui doit être au cœur des débats...
Débats hélas inexistants du côté d’autorités qui ne jurent que par une presse coopérative et complice. Pourtant, les pistes de réflexions, notamment autour de l’image, ne manquent pas. Il suffit de fréquenter les points-courses et les hippodromes pour comprendre ce que ressentent une grande majorité des turfistes. Ou de faire quelques sondages auprès de nos relations pour entendre que l’image de “magouilles” qui colle à l’hippisme n’est hélas pas révolue. Alors qu’attendent les sociétés de courses pour s’attaquer à ce problème de fond qui gangrène notre sport ?
Ainsi, pourquoi laisser certains entraîneurs, minoritaires mais portant fortement atteinte à cette image, aligner les grandes performances et contre-performances sans jamais les interroger, ni même enquêter ? Pourquoi laisser cette surveillance entre les mains de commissaires nommés par l’Establishment, donc juges et parties pour un grand nombre et laisser hors du coup les autorités judiciaires (police des jeux) ?
Pourquoi ne jamais prendre en compte l’injustice ressentie par le parieur, en laissant des favoris courir “sans chance” (après être tombé peu avant le départ officiel, après une déclaration de forfait pour boiterie, en attendant une meilleure occasion, etc...) ?
Pourquoi refuser de réfléchir à un autre modèle plutôt que de laisser perdurer des systèmes incitant à la tricherie (handicaps, rendements de distances, “tours” organisés...) ?
Pourquoi maintenir les contrôles anti-dopage entre les mains des organisateurs, et non entre celles de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage, un cas unique dans le paysage sportif en France ?
Pourquoi, en résumé, pratiquer la politique de l’autruche ? Non, messieurs les officiels, l’image des courses n’est pas parfaite.