C'est la reprise !
Bibliothèque
Pour découvrir une sélection des ACTUS publiées les années précédentes, cliquer sur une période :
Actualité hippique : une analyse acérée signée Lanabère
Il se passe chaque jour quelque chose sur les hippodromes. Si nombre de courses ne sont en fait que des épreuves loteries de faible niveau, il existe de vrais événements, avec des chevaux de qualité. Dans cette rubrique, vous saurez tout des compétitions de bon niveau et tout ce qui se dit en secret dans les coulisses. Présentation d'avant-course, analyse après-course en fonction de l'intérêt sportif... Pour cela, nous sommes chaque jour au sein des écuries, sur les champs de courses et dans les centres d'entraînement.
(0,80 € la minute)
05/04/2015
Si les épreuves de Meydan, samedi dernier, ont été grandement appréciées par les turfistes, tels les succès de grands champions (voir ci-dessous), la victoire de PRINCE BISHOP, sous les couleurs locales “Godolphin” est un peu plus compliquée à comprendre...
En remontant aux sources de la carrière de ce pur-sang âgé de... 8 ans, on s’aperçoit qu’il avait été devancé, par exemple, au printemps de ses 3 ans (en 2010 alors qu’il était entraîné par André Fabre) par Da Paolino, que l'on connaît bien et qui n’est pas un classique. Battu aussi, sans aucune excuse, par un certain Mellon Martini, qui a recouru cinq fois ensuite, sans gagner…
D'ailleurs après trois tentatives (2è,5è,8è) PRINCE BISHOP était allé à Vichy, fin juillet de ses 3 ans, pour ouvrir son palmarès dans une "F". Soit il était très tardif, soit un peu juste en qualité.
De toute manière, à moins de ne pouvoir expliquer cet inexplicable et stupéfiant succès à Meydan, force est de reconnaître qu'il était extrêmement tardif ! En effet, il vient donc de remporter son plus beau succès à l'âge de 8 ans... Tardif aussi sur son aptitude à Meydan, puisqu'il s'y est produit régulièrement depuis qu'il a 4 ans… Et qu'avant de remporter cette "World Cup" la course la mieux dotée au monde (plus de 9 millions de dollars, les organisateurs et financiers étant... ses propriétaires), il avait participé à cette somptueuse réunion en 2011 (10è), en 2012 (7è), en 2013 (10è), et en 2014 (9è). Comprenne qui pourra ! Alors, pour en revenir à des choses qui peuvent éventuellement fâchées, mais qui sont des questions qui peuvent se poser, sans pour autant accuser : qui s’occupe du contrôle anti-dopage lors d’une telle réunion, totalement financée par des acteurs de ces mêmes compétitions ? Une question qui nous a été posée par plusieurs parieurs sur mon site “veritecourses.com” mais à laquelle, hélas, personne ne peut fournir de réponse. Il faut dire aussi que personne, dans les médias, n’a osé la poser... Dommage car la transparence est le seul moyen de balayer tous les doutes.
Fort heureusement, lors de ce programme auquel on a pu assister dans son intégralité grâce à Équidia Life (voir édito de mardi dernier), de grands champions (français qui plus est) nous ont gratifié d'éblouissants spectacles, comme le magnifique succès de DOLNIYA, devant l'autre excellent frenchy FLINTSHIRE, dans la "Sheema Classic" dotée de près de 5,5 millions de dollars. Et que dire de la démonstration du beau grisou SOLOW (photo) qui a perdu en route ses adversaires dans la "Dubaï Turf" (même allocation que la précédente) remportant un cinquième succès consécutif entre 1600 et 1800 mètres. Un cheval entraîné par le toujours jeune Freddy Head (quel exemple de professionnalisme pour l'image des courses !) qui a tout pour devenir une vedette porteuse d'une belle image car, hongre, il n'est pas voué à rentrer au haras, un peu à l'image du célébrissime CIRRUS DES AIGLES. Voilà ce que les courses peuvent, et doivent vendre pour redevenir populaires. À l’image du spectacle qui nous a été offert hier vendredi, et dimanche dernier à Auteuil, par des sauteurs de grand talent, comme le rentrant de grande classe VANILLA CRUSH qui, s’il ne lui arrive rien (il était absent depuis octobre 2013...) pourrait de nouveau avoir de très grandes ambitions sur le steeple, pour son nouvel entraîneur Jean-Paul Gallorini.