C'est la reprise !
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Actualité hippique : une analyse acérée signée Lanabère
Il se passe chaque jour quelque chose sur les hippodromes. Si nombre de courses ne sont en fait que des épreuves loteries de faible niveau, il existe de vrais événements, avec des chevaux de qualité. Dans cette rubrique, vous saurez tout des compétitions de bon niveau et tout ce qui se dit en secret dans les coulisses. Présentation d'avant-course, analyse après-course en fonction de l'intérêt sportif... Pour cela, nous sommes chaque jour au sein des écuries, sur les champs de courses et dans les centres d'entraînement.
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27/03/2014
La lecture d’un communiqué récent de la Société “Le Trot” m’a interpellé. Un entraîneur, en l’occurrence Romuald Mourice, a été lourdement sanctionné pour “Ne pas avoir défendu sa place pour le classement à l’arrivée du Prix de Cassis le 25 février à Cagnes-sur-Mer, en occasionnant délibérément une faute d’allures de BESOIN D’AMOUR dans la ligne droite, et ainsi, sa disqualification” ! Vous imaginez ? Un professionnel vient d’être sanctionné pour avoir empêché volontairement son cheval de participer à l’arrivée, en vue d’un prochain engagement ! Hallucinant.
Non pas que la pratique soit exceptionnelle, puisque nous voyons très souvent des chevaux ne pas défendre leur chance en raison d’engagements futurs, au trot comme au galop... Ce qui est hallucinant, c’est que la société organisatrice ait sanctionné, considérant (enfin !) que “cette infraction à l’article 76 du code des courses au trot nuit gravement à la régularité des épreuves ainsi qu’à l’image des courses, comportement inadmissible et qui ne saurait être toléré.” GÉNIAL. Sauf que... Ce genre de comportements, on le voit très régulièrement aux courses et c’est l’une des raisons qui font que les parieurs réguliers désertent de plus en plus les guichets PMU. Que ce soit au trot, en vue de conditions de courses (aux gains) plus favorables, ou au galop, pour ne pas voir ses chances compromises dans des handicaps mieux rémunérés (comme récemment AMERICAN PICK), les parieurs se font “enrhumer” depuis des décennies. Nous sommes quelques-uns -hélas un trop petit nombre- à dénoncer ces pratiques néfastes à notre sport depuis trop longtemps. Nous tirons le signal d’alarme sur des comportements que la plupart des professionnels ne considèrent plus comme anormal, faute de sanctions... La plupart annoncent même, à la presse ou sur Equidia, trop tard pour les joueurs : “Ce n’est pas pour aujourd’hui, j’ai un meilleur engagement à venir...”. Les dirigeants, ou certains d’entre-eux, viendraient-ils enfin de comprendre, avec cette sanction exemplaire (un mois pour le driver, 2.000 euros d’amende, et un mois pour le cheval...) que les parieurs existent, et qu’il est indispensable qu’ils reprennent confiance. Dommage que ce soit tardif, et qu’un entraîneur paye soudain la note pour tous...