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Points de vue sur le monde des courses hippiques : 

un regard sans concession

Passionnée, l'équipe de journalistes vous propose de tout savoir sur l'organisation, les compétiteurs hommes et chevaux mais aussi sur les abus, les privilèges... Par le biais d'articles de fond sur des faits récents, ou de dossiers sur les grands sujets qui font débat, un seul objectif : que les turfistes passionnés puissent tout savoir et ainsi avoir un jugement s'appuyant sur... la vérité.

Le maître mot, trop souvent oublié par la presse.

 Articles rédigés par Patrick LANABÈRE

 (copies sous réserve d'autorisation)

N° Audiotel > 08.99.700.720

(0,80 € la minute)

LE CHANGEMENT, ÇA “URGE”...

02/01/2016

La semaine passée, sous ce même titre, nous avions évoqué quelques grosses bourdes des dirigeants... comme malheureusement trop souvent tout au long de l’année. Une liste malheureusement loin d’être exhaustive concernant la politique générale des courses :

STOP AUX COURSES DE PIÈTRE NIVEAU LOIN DE L’HEXAGONE

Tout d’abord, bien sûr, il serait grand temps de dépolluer le paysage hippique actuel des prises de paris et retransmissions de courses de piètre catégorie à l’étranger et notamment en Amérique du Sud : Chili, Paraguay, et même Argentine, qui n’offrent que peu d’intérêts ; le peu d’enjeux constatés ne justifient en effet pas que l’on continue sur cette route dangereuse de courses loin de nos règles, de nos principes et de nos relatives garanties en matière de régularité... Ce n’est déjà pas l’idéal en France mais nous sommes là dans le flou total...  Aucune garantie n’est en effet offerte sur ce plan et c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles les parieurs “sérieux” les ont négligées. Dès lors, on se demande pourquoi un tel entêtement de certains... à moins qu’il n’y ait d’autres intérêts en jeu, comme le courtage par exemple... Mais nous ne serions plus là dans l’intérêt collectif.


STOP AUX CONDITIONS D’ALLOCATIONS QUI INCITENT À TRICHER

On le dit et le répète, le concept des programmes de courses doit être changé. Nous y reviendrons plus en détail en 2016 avec notamment les conditions de courses et allocations qui ne doivent plus, comme on l’a encore vu avec un récent handicap de plat sur le sable, offrir 24.000 euros d’allocations à des chevaux de “référence quinté” qui disputent habituellement des gros handicaps doté de deux et presque trois fois plus... Comment s’étonner dès lors que certains candidats fassent “le tour”... comme dans les “réclamers” que la plupart disputent pour perdre du poids dans les handicaps. Idem au trot durant l’année avec de gros écarts, pour les mêmes catégories de chevaux, entre les allocations offertes en province et à Paris, ce qui incite là encore les entourages à préparer des objectifs parisiens beaucoup plus lucratifs et donc à faire le tour en province. Face à un tel système, la confiance des parieurs s’est dégradée. Pourquoi alors ne pas imaginer un autre système ? Réfléchir au changement est-il donc interdit ? Personnellement, je plaide pour une catégorisation plus claire, par tranches de gains fixées à l’avance à partir des 5 ans, de 50.000 en 50.000 par exemple, et allocations en rapport. Il y aurait des courses fermées à 150, 200, 250.000 euros et ainsi de suite et l’on saurait, sans avoir à consulter les engagements futurs, exactement où les concurrents se situent. Une idée parmi d’autres pour la transparence au trot, tout à fait applicable au galop. Alors à quand une grande réflexion sur le fond ? On attend depuis des années...


DU GÂCHIS, ENCORE ET ENCORE

En attendant des idées pour renouveler l’attrait des courses, côté “officiels” on fait du sur place. Imaginez que mardi dernier, il y avait deux réunions au trot, à Vincennes et Cagnes, toutes deux à midi, un horaire dont il est prouvé qu’il est inintéressant pour toute la filière (enjeux, organisations, etc...). Comme si cela n’était pas suffisant, Cagnes proposait sa belle course, pour 4 ans n’ayant pas gagné 150.000 euros à 12h30 et sans Pick 5, alors que Vincennes proposait ce jeu sur des 4 ans... n’ayant pas ... euros ! Si c’est avec ce genre de priorité à la médiocrité que l’on veut “optimiser”, il n’y a aucun espoir. Une optimisation promise mais que l’on ne voit guère arriver, dans aucun domaine.