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Points de vue sur le monde des courses hippiques : 

un regard sans concession

Passionnée, l'équipe de journalistes vous propose de tout savoir sur l'organisation, les compétiteurs hommes et chevaux mais aussi sur les abus, les privilèges... Par le biais d'articles de fond sur des faits récents, ou de dossiers sur les grands sujets qui font débat, un seul objectif : que les turfistes passionnés puissent tout savoir et ainsi avoir un jugement s'appuyant sur... la vérité.

Le maître mot, trop souvent oublié par la presse.

 Articles rédigés par Patrick LANABÈRE

 (copies sous réserve d'autorisation)

N° Audiotel > 08.99.700.720

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LE POINT SUR L’ÉVOLUTION DES RAPPORTS, OU COMMENT FAIRE TAIRE LA RUMEUR...

21/04/2013

L’un des sujets récurrents qui revient dans les propos de nos internautes est sans aucun doute la baisse des rapports ressentie, surtout dans les jeux de combinaisons. Pourtant, à l’occasion d’un échange sur Twitter avec le directeur du service communication du PMU, Benoît Cornu, ce dernier a confirmé les propos du Président Philippe Germond à chaque fois que la question lui a été posée : “C’est faux, les rapports sont stables, les chiffres le démontrent.”

 

L’un des sujets récurrents qui revient dans les propos de nos internautes est sans aucun doute la baisse des rapports ressentie, surtout dans les jeux de combinaisons. Pourtant, à l’occasion d’un échange sur Twitter avec le directeur du service communication du PMU, Benoît Cornu, ce dernier a confirmé les propos du Président Philippe Germond à chaque fois que la question lui a été posée : “C’est faux, les rapports sont stables, les chiffres le démontrent.”

Le directeur de la communication précisant même : ”Le Simple Gagnant 9,20 en 2012 - 8,80 en 2002. Le Simple Placé : 3,40 en 2012 - 3,30 en 2002.

Idem pour les couplés ou Quintés, les préjugés ont la vie dure mais les chiffres sont têtus.” Enfin un dialogue, c’est déjà ça.

Malheureusement, il s’est vite interrompu quand j’ai précisé que les rapports bruts, c’était une chose, mais qu’il serait intéressant, pour savoir si le ressenti des joueurs était légitime ou non, de connaître, notamment pour les jeux dont le nombre a été multiplié comme le Multi, les couplés et trios (avec l’apport de la notion d’ordre), de connaître le ratio par course. Par conséquent d’avoir le comparatif 2002/2012 du rapport multiplié par le nombre de mises gagnantes. C’est en voyant  les masses redistribuées aux gagnants et non les rapports bruts que l’on saura si les rapports aux gagnants (pondérés par l’éventuelle évolution des prélèvements de l’État) ont évolués ou non. Car en fait, nous ne parlons pas de la même chose. Quand certains journalistes (dont je suis) et turfistes parlent de dispersion des masses, nous parlons de l’argent reventilé aux gagnants. Alors que le PMU évoque  des rapports bruts ; c’est un dialogue de sourds...

Pour ma part, je pense au turfiste qui raisonne et apprécie son gain en fonction de la difficulté ; or, le seul critère, pour juger de la difficulté, c’est le nombre de mises gagnantes. Par conséquent si le ratio évoqué confirme la position officielle nous pourrons faire taire définitivement cette rumeur de baisse et expliquer qu’il ne s’agit là que d’une impression due à la multiplication des jeux. En revanche, si le ratio confirme notre crainte (si par exemple dix gagnants de quinté ordre touchaient 100.000 euros chacun, alors qu’aujourd’hui, pour un rapport identique de 100.000 euros, ils ne sont plus que neuf), cela voudra dire que les masses ont baissé.