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Points de vue sur le monde des courses hippiques : 

un regard sans concession

Passionnée, l'équipe de journalistes vous propose de tout savoir sur l'organisation, les compétiteurs hommes et chevaux mais aussi sur les abus, les privilèges... Par le biais d'articles de fond sur des faits récents, ou de dossiers sur les grands sujets qui font débat, un seul objectif : que les turfistes passionnés puissent tout savoir et ainsi avoir un jugement s'appuyant sur... la vérité.

Le maître mot, trop souvent oublié par la presse.

 Articles rédigés par Patrick LANABÈRE

 (copies sous réserve d'autorisation)

N° Audiotel > 08.99.700.720

(0,80 € la minute)

COURRIER DE LECTEUR : Triste constat d’un turfiste d’expérience...

31/08/2014

" Félicitations au sujet des articles très pertinents que vous produisez mais il semblerait que cela n'entame en rien la boulimie de sabordage qui anime les dirigeants principaux des sociétés de courses, ainsi que ceux du PMU. Je me suis décidé à vous écrire en raison des  tristes chiffres publiés par un autre quotidien concernant le GNT disputé récemment sur l'hippodrome d'Agen. La comparaison avec le GNT du Sud-Ouest 2013, disputé à Toulouse, démontrait une baisse sérieuse du PMU (-12,9%), du Pari Mutuel Hippodrome (-22,2%) ce qui n'est pas rien. Encore plus fort, la fréquentation a baissé de 60% !

Même si Toulouse est une plus grande métropole qu'Agen, 163 entrées payantes, pour une réunion GNT, on croit rêver, ou plutôt cauchemarder !!! Heureusement, pour l'ambiance, qu'il y avait 396 invitations. Imaginez qu'à la vue de ces chiffres, les quelques téméraires qui ont réglé un droit d'entrée ont dû avoir rétrospectivement leur ticket d'entrée coincé dans la gorge. Cela n'est qu'une constatation parmi d'autres et ma tristesse est grande. Voir des réunions PMU se dérouler quasiment à huis-clos sur nos hippodromes, et en même temps être gavé de réunions étrangères ou le turfiste n'a aucune info, ou du moins si peu, devrait quand même interpeller, au moins la masse de turfistes résistants (je parle de turfistes, et non de flambeurs pathologiques). Mais combien sommes-nous encore ? Et combien ne sont pas atteints d'individualisme aigu ? Je ne pensais pas voir cela un jour, depuis environ cinquante ans que je me passionne pour tout ce qui touche aux courses. Devant tant de déceptions accumulées, et au point où en sont les courses, je prends donc la plume pour une solution radicale… Il serait plus que grand temps de virer les prétentieux incompétents -mais néanmoins toujours prompts à l'autosatisfaction- qui sont en train de scier la branche en or massif sur laquelle ils sont assis. Apparemment, l'effondrement des courses en certains pays d'Europe n'a pas servi de leçon aux instances dirigeantes qui ne savent en tirer les bonnes conclusions. Ils continuent à faire "mumuse" entre eux, imbus de leur supériorité héréditaire. La consanguinité dans toutes les castes n'a jamais donné de bons résultats... Tous les jours, de nouvelles déceptions viennent s'ajouter aux précédentes. La liste en est très longue et je n'ai ni le temps ni le courage de les énumérer… De toute façon, vous le faites dans ces colonnes et tout en soutenant entièrement votre engagement, je constate que la caste dirigeante reste sourde. Voilà un constat, je le reconnais, assez pessimiste, mais il reflète tout simplement les déceptions constatées ces dernières années. Un dernier mot enfin sur le problème «dictatorial» des commissaires… Leur relation avec les autres parties actives, voire leur propre implication (propriétaires, éleveurs !), sont d’autres éléments d'inquiétude qui relèvent cette fois de la prévarication... Bon courage dans votre campagne d'ouverture des yeux qui me fait conserver en moi une pointe d'optimisme, mais qui, hélas, diminue de jour en jour. "               

Bernard B., de Bonnoeuvre (44540)