C'est la reprise !

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Actualité hippique : une analyse acérée signée Lanabère

Il se passe chaque jour quelque chose sur les hippodromes. Si nombre de courses ne sont en fait que des épreuves loteries de faible niveau, il existe de vrais événements, avec des chevaux de qualité. Dans cette rubrique, vous saurez tout des compétitions de bon niveau et tout ce qui se dit en secret dans les coulisses. Présentation d'avant-course, analyse après-course en fonction de l'intérêt sportif...   Pour cela, nous sommes chaque jour au sein des écuries, sur les champs de courses et dans les centres d'entraînement.

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PHILIPPE DAUGEARD et UNIVERS DE PAN : la récompense d'une certaine philosophie des courses

02/08/2013

Nous rappelions aussi qu’il ne devait rien à personne, ayant su se hisser à un haut niveau avec des moyens parfois limités. Il a commencé à se faire une belle réputation avec des chevaux acquis à de petits prix, et parfois “à réclamer”. Il a notamment marqué les esprits avec GATSBY, un trotteur qui après avoir été acheté en course, a fait une seconde carrière de toute beauté, jusqu’à sa limite d’âge. Un trotteur caractériel, difficile à utiliser, et qui chez Philippe Daugeard fut d’une parfaite régularité. Et puis il reste cette image exceptionnelle, en direct sur Equidia, de l’émotion de l’entraîneur quand GATSBY a disputé sa dernière course en France. Jamais nous n’avions encore vu un entraîneur avoir la larme à l’oeil en rendant hommage à l’un des ses fidèles compagnons. Si l’on devait résumer l’homme de la région de Bernay, on pourrait donc le faire avec ce trotteur, GATSBY. Tout y était, la compréhension, le respect (un maître mot dans la philosophie de Philippe Daugeard) et le talent pour exploiter un trotteur que certains croyaient fini. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Philippe Daugeard a désormais un classique dans son écurie : il gère la carrière, en association avec l’un de ses fidèles propriétaires, Olivier Horvath, de la “perle noire”, UNIVERS DE PAN !

Un trotteur qui a toujours couru selon la méthode Daugeard, sagement, afin de lui préserver un moral d’attaquant. La recette ? Là encore le respect. Jamais d’effort inutile durant un parcours. Jamais ne se considérer comme “imbattable”, la gagne étant du bonus si cela se passe bien. Tout l’art de l’entraîneur-driver étant de jumeler cette technique avec le “respect” du parieur. Le compromis entre le meilleur résultat possible et le maintien du moral de son cheval étant sa ligne de conduite. C’est ainsi qu’il a élevé UNIVERS DE PAN au rang des meilleurs de la génération des “U”. C’est ainsi qu’il le drivera encore ce dimanche dans le Groupe II Prix de la Haye, avec comme objectif le Critérium des 5 Ans, à la fin du mois. Voilà pourquoi UNIVERS DU PAN et Philippe Daugeard sont en passe de devenir les chouchous des turfistes. Et c’est amplement mérité.

PIERRE VERCRUYSSE AVEC ORIONE DEGLI DEI : UN COUP TACTIQUE !

30/07/2013

En chiffre, imaginez-les sur le pied de 14” tout le temps, ils vont alors faire leurs derniers cinq cents mètres 14”, voire 13”5.  Du coup, les attentistes d’une telle course vont, en plaçant une pointe de 500 mètres sur le pied de “12”, avoir une chance de revenir sur eux...

Imaginons maintenant les mêmes animateurs aller beaucoup plus lentement et faire leurs deux premiers kilomètres sur le pied de 16”5 - 17”. Ils vont arriver dans les 500 derniers avec beaucoup de ressources et vont accélérer progressivement, pour finir sur le pied de “12”... Dans ce cas de figure, les attentistes ne pourront donc pas refaire les longueurs. C’est mathématique. Voilà pourquoi ces excuses ne sont pas “bidons” et expliquent parfois certains résultats. Le Quinté du mercredi 24 juillet, au trot à Enghien, fut en cela révélateur et comme souvent dans une course sans train, ce sont les pilotes qui ont fait la différence. Devant, ils sont allés tout doucement, notamment Jean-Michel Bazire avec URGOS, qui terminera finalement 3è, et TOURBILLON, qui se classera 5è. Loin d’eux, les “attentistes” n’avaient qu’une chance de briller, en venant les attaquer bien avant le dernier kilomètre... ce qu’ils n’ont pas fait. Jean-Etienne Dubois, ne voulant pas donner une course dure à son cheval (TURBO JET) a dormi, sentant que le scénario tournait mal, quant  au pilote de TREBOL (G.A. Pou Pou) il n’a rien vu venir alors que cette course était pour lui une belle occasion. Résultat, il est venu finir 6è, laissant de gros regrets... Trop tard ! 

Voilà, en gros, comment perdre une course imperdable ! Le gagnant, ORIONE DEGLI DEI, a lui bénéficié de la maestria de Pierre Vercruysse. Son cheval ayant besoin d’être caché afin de ménager sa pointe, il a attendu longtemps mais pas trop loin des animateurs... Toutefois, s’il avait attendu les 250 derniers mètres pour venir, comme lors de son dernier succès, il n’aurait pas vaincu... C’est ce que se disait, en tête, “JMB” au sulky d’URGOS. Mais c’était sans compter sur la vista de “Pierrot” qui, contre toute attente, lança ORIONE DEGLI DEI à 600 mètres de l’arrivée pour prendre le large dans le dernier tournant. Le pilote savait que n’ayant fait aucun effort et la course ayant été lente, il fallait prendre l’initiative, surtout sur une piste plate comme celle d’Enghien. Voilà pourquoi, et comment, le trotteur italien a remporté un magistrale succès avec un pilote qui a su s’adapter aux circonstances, et ne pas se faire piéger dans une course que les animateurs avaient voulu tactique. Et voilà aussi pourquoi les drivers ont  parfois tant d’influence sur le résultat d’un course.

ST NICOLAS ABBEY OUT !

26/07/2013

Le représentant d’Aidan O’Brien déjà lauréat de six Groupe I s’est blessé sérieusement et se retire donc de la compétition brutalement. Le malheur des uns faisant souvent le bonheur des autres, c’est le rival le plus sérieux de CIRRUS DES AIGLES, candidat ce samedi à Ascot à ce grand classique qui a donc déclaré forfait. On attend donc désormais un match entre le célèbre pensionnaire de Corine Barande-Barbe, et l’allemand NOVELLIST, vainqueur récent du Grand Prix de Saint Cloud.

CURIEUSE ÉCHELLE DES SANCTIONS

22/07/2013

MANQUE À GAGNER EN TERME D’ENJEUX ET D’IMAGE

21/07/2013

Dans le même domaine, mercredi avait lieu un beau programme aux Sables-D’Olonnes, avec une course sans plafond, donc assurée de réunir un beau plateau. Finalement, ce fut la rentrée (victorieuse) du champion READY CASH. Et bien ce programme n’était pas prévu PMU national, contrairement à une réunion de galopeurs modestes et inconnus à Dusseldorf ! Là encore, on marche sur la tête avec un manque à gagner certain en terme d’enjeux, mais aussi en terme d’image. En résumé, des gâchis qui s’accumulent et font des ravages en terme d’audience. 

L’ORIGINE DU CHEVAL : ESSENTIELLE (VERY LOVE BLUE)

19/07/2013

Ensuite, ce ne fut trois victoires pour une disqualification malheureuse au départ. Mardi dernier il a fait belle impression à Chateaubriant et son entourage peut probablement voir l’avenir en bleu (c’est un Wildentein). En effet, tout en étant donc tardif, il avait montré de la classe très vite, se qualifiant 17”3 à Grosbois un an avant ses débuts. C’est un signe qui ne trompe pas. L’autre fait majeur le concernant est donc son origine maternelle. Sa mère, NAAMA BLUE est une fille de BUVETIER D’AUNOU et ALEXANE (par Istraeki et une fille de Chambon P). Cette ALEXANE est sans aucun doute le fait marquant de cette origine intéressante car si NAAMA BLUE n’a pas brillé en course (6 tentatives, quatre zéros une deuxième et une cinquième place), elle a bien produit car fille de cette ALEXANE qui avait deux atouts. Non seulement une origine sortant de l’ordinaire qui avait pour trait marquant d'être inbreeding 3X3 sur Arlette III, mère de Kerjacques et Quito...

Et un petit supplément d’âme intéressant puisque lauréate de ses deux premières courses (décembre 1990) à 2 ans, avant une disqualification, des ennuis de santé, une absence de un an, puis sept victoires à Paris en 1992 et 1993. Ce VERY NICE BLUE a donc de qui tenir, surtout maternellement, et c’est en matière d’élevage l’essentiel.

RÈGLEMENT POUR LES NULS

29/06/2013

 Il a d’ailleurs franchi le poteau en dernière position, loin des premiers. À titre de comparaison le vainqueur a été crédité de la réduction kilométrique de 1’17”8 alors que notre fautif a trotté son parcours sur le pied de 1’22”7 soit à quasiment cent mètres du lauréat. Le problème, c’est que deux trotteurs qui le précédaient ont été disqualifiés pour allures douteuses, l’un à l’entrée de la ligne droite, l’autre après enquête. Le règlement a toutefois été appliqué en ce qui concerne ces derniers mais ont-ils eu moins de mérite que celui qui a longuement galopé sans être disqualifié ? La règle, très sévère au trot quand elle est totalement appliquée, ne doit-elle pas être remise en question ? Ne perdons pas de vue que si la règle concernant le “galopeur” avait été appliquée comme celle des allures douteuses, il n’y aurait eu que deux chevaux classés à l’arrivée sur les neuf au départ. De quoi poser un autre problème car cette épreuve était pour 3 ans au trot monté. À l’allure où vont les courses de cette spécialité désormais, avec des jockeys n’ayant pas toujours le discernement nécessaire, ne serait-il pas temps de se pencher sur les conditions de ces épreuves pour jeunes trotteurs qui font et vont faire du dégât, aussi bien dans les rangs des turfistes que des chevaux ? La question est posée.

L’ORGANISATION DES JEUX ET LEURS CONTRADICTIONS

28/06/2013

 où un PICK 5 a été placé à 19h35, avec 13 partants seulement dans une épreuve de trotteurs peu connus à Vichy.  Alors qu’il y avait au Mont-Saint Michel, à 14h35  un lot homogène et intéressant de 18 trotteurs. Côté recettes, il est évident que la dernière nommée aurait suscitée davantage d’intérêt et donc d’enjeux, cela allant de pair. Et que l’on ne nous dise pas que c’est la proximité horaire d’un autre PICK 5, au galop à 15h55 qui a justifié de ne pas choisir la course de 14h35... N’oublions pas qu’à l’origine le PMU avait précisé que le PICK 5 devait être le plus éloigné possible du Quinté pour ne pas lui faire concurrence. Or le PICK 5 choisi hier, à 19h35, s’est donc disputé moins d’une heure avant le Quinté de Vincennes !

COURSE RECOURUE DANS DES CONDITIONS INACCEPTABLES

27/06/2013

Tout d’abord, il s’agissait de chevaux “à réclamer” donc modestes, et l’on ne peut s’empêcher d’y voir là un rapport de cause à effet bien triste. Le respect du cheval est bien éloigné de telles pratiques. Quant au mépris des parieurs qui avaient engagés leurs paris le matin et qui n’ont pas pu les annuler, il est à la hauteur de ce à quoi on assiste aux courses depuis quelques années, avec des dirigeants qui ne tiennent aucun compte de leur clientèle. Comme m’a dit l’un d’entre-eux : “Il n’y a qu’aux courses qu’on voit cela !”

COPIES À REVOIR...

21/06/2013

Les pelotons décimés, les nombreux chevaux disqualifiés, et les partants qui se raréfient devraient alerter les responsables. En effet, qui dit partants moins nombreux dits recettes en baisse... et piètre spectacle. Mais pas seulement. Bien que se voilant les yeux totalement sur cette ombre au tableau, il est incontestable que les résultats incohérents ont également un effet négatif sur les parieurs, moins enclins à rejouer après une “déconfiture”. Et c’est encore plus vrai quand le résultat provisoire était lui à peu près cohérent. En effet, malgré des problèmes d’allures qui auraient pu lui valoir d’être disqualifiée durant le parcours, si les juges avaient été vigilants, VISION INTENSE est donc parvenue à revenir attaquer les leaders et à l’emporter au terme d’une course héroïque et très dure. Tout cela pour rien ! Un tel déroulement est-il acceptable ? La question mérite d’être posée.

Tout d’abord, si les juges aux allures avaient fait leur travail, cela aurait évitée une arrivée provisoire frustrante pour les parieurs et une course dure inutile à la favorite. C’était déjà ça... Ensuite, on peut se demander si VOTKA BLEUE, qui a longtemps fait illusion pour la victoire avant de se désunir sous l’attaque de VISION INTENSE à mi-ligne droite, aurait fait cette faute disqualifiante si elle n’avait pas été poussée dans ses derniers retranchements par une jument qui n’aurait pas dû être là... Quelle que soit la version posée, le déroulement effectif n’est aucunement satisfaisant. D’autant moins satisfaisant que l’on peut aussi se poser la question de savoir si VISION INTENSE, n’a pas payée une course préparatoire trop dure, dans laquelle il lui était imposé un rendement de distance de vingt-cinq mètres stupide. En effet, de deux choses l’une : soit le favori fait sa course en rendant la distance, au risque d’y laisser des plumes (comme VISION INTENSE), soit il ne défend par l’argent des parieurs. Beau système... D’ailleurs, c’est incompréhensible pour tous, sauf pour les organisateurs. À ce sujet, nous avions interrogé Emmanuel Petit lors du dernier France-Espagne de football, et ce dernier n’avait pas caché son incompréhension : “J’aime bien les courses, c’est un beau spectacle mais je ne m’explique toujours pas pourquoi on fait rendre du poids ou de la distance en certaines occasions... C’est un peu comme si chez nous (NDLR: au foot) on mettait du plomb dans les chaussures d’INIESTA ou de MESSI sous prétexte qu’ils sont meilleurs que les autres...”

Là encore, les courses ont donc décidé de se démarquer. Hélas, toujours pas dans le bon sens.

DIVIN PRIX DE DIANE !

20/06/2013

 Laissant la plus belle impression de ces dernières décennies avec l'inoubliable ZARKAVA. Et aussi en raison de la personnalité de l’entraîneur, Christiane Head, exemplaire de sincérité, et du jockey “gentleman” Thierry Janet qui étoffait là un palmarès déjà très riche. Deux personnes qui sont des exemples dans leur domaine, et sur qui nous reviendrons prochainement.

PIERRE VERCRUYSSE, CHAMPION DU MONDE DES DRIVERS

15/06/2013

PIERRE VERCRUYSSE, CHAMPION DU MONDE DES DRIVERS

 “C’est vrai que lorsque j’ai terminé quatrième du championnat d’Europe l’an passé, à Hambourg, je me suis mis à rêver sachant que cette place me qualifiait automatiquement pour le championnat mondial disputé donc cette année en France. J’avais déjà eu l’honneur de représenter la France il y a une dizaine d’années au Canada, où j’avais énormément apprécié l’engouement autour de ce championnat. Cela me tenait donc à cœur de porter haut les couleurs françaises et je ne voulais vraiment pas rater l’occasion, sachant que j’avais l’avantage de bien connaître les chevaux français, ce qui n’est pas le cas d’autres pilotes, très doués, mais plus habitués aux chevaux US encore très différents des nôtres. Toutefois, avec Bjorn Goop, qui connaît les trotteurs français et qui est un grand driver, je savais que je trouverais un adversaire de taille. Il m’a donné chaud jusqu’au bout mais ma tactique, qui consistait à assurer le meilleur résultat possible, sans prendre le risque d’être à la faute, a payé. La dernière course a lieu aujourd’hui à Vincennes dans le cadre d’une magnifique réunion classique mais mon avance va me permettre de profiter pleinement. Mathématiquement je ne peux plus être rejoint et c’est un grand bonheur pour moi.”

Partageons ce bonheur pleinement mérité tout en regrettant que l’organisation n’est pas été à la hauteur. Notamment en n’ayant pas diffusé ces courses en direct sur Equidia, ce qui a représenté une énorme frustration pour un grand nombre de passionnés. Pas de PMU également pour trois des réunions sur quatre, quel gâchis. À croire qu’aucun effort particulier n’a été fait pour cette manifestation exceptionnelle qui était une occasion idéale de promouvoir les courses de trot et les pilotes, avec un tel championnat. Certaines courses choisies n’avaient pas même réunies suffisamment de partants pour tous les pilotes participants. C’est affligeant. En conclusion, c’est un peu comme si pendant une phase finale de championnat du monde d’athlétisme, France Télévision préférait diffuser un championnat hexagonal. Inimaginable !

COURRIER DE LECTEUR : les "Cottin", on n'y comprend rien !

14/06/2013

  Est-ce en raison du fait qu'il fournit des partants en nombre et qu'il rend ainsi service à l'institution ? Alors que faut-il en penser : que l'entraîneur ne connaît pas la valeur de ses chevaux ou qu'il se fiche de nous ? Je pencherai pour la deuxième solution. Faire le papier est un plaisir mais lorsqu'il y a des "F.M.Cottin", autant jouer sa date de naissance. Il n'y a plus aucune logique et je suis dégoûtée.” Morgane Le Gall

Voilà un courrier d'une lectrice qui suit les courses de près et qui reflète parfaitement le sentiment que peuvent avoir les turfistes/parieurs qui s'intéressent encore aux courses pour ce qu'elles sont, une compétition sportive sur laquelle on met en place des raisonnements en étudiant les performances. Force est de reconnaître que cet entraîneur, François-Marie Cottin, est insaisissable. L'exemple de cette Vado Via en est la parfaite et triste illustration. Jeudi, elle était la plus délaissée des cinq représentants de l'entraîneur. D'ailleurs, en raison du poids plancher de la course (62) elle portait deux kilos de surcharge, sa "valeur" la plaçant dans cette épreuve à 60 kilos. Pas vraiment emballant. D'ailleurs, sa valeur handicap, parlons-en. Comment France-Galop peut-il qualifier une telle pouliche, ayant quatre courses publiques avec comme seul "résultat" (si l'on peut dire…) qualificatif, une 7è place dans une course AQPS de femelles à Vichy, à huit longueurs de la 6è ? Les colonnes leur sont ouvertes pour justifier cela. Tout comme elles le sont également aux handicapeurs pour savoir sur la foi de quoi ils ont pu lui attribuer une valeur handicap, la pouliche n'ayant donc aucune performance significative. Signalons, enfin, qu'elle venait de terminer non placée à Auteuil, dans une course remportée brillamment par une autre "FM.Cottin", Avenue Murillo, le 3 juin. Cette dernière était aussi présente jeudi et a cette fois terminé derrière sa compagne (6è) qu'elle avait devancée d'au moins vingt longueurs une semaine plus tôt. Dès lors, même si à cet âge les sauteurs peuvent progresser ou régresser rapidement, on se demande comment, face à un tel cas d'école d'incohérence, les organisateurs, via leurs commissaires et observateurs officiels, peuvent assister à de telles performances ou contre-performances sans souffler mot. Pour eux, c'est donc que tout est normal…

PROPOS D'ENTRAINEUR : PRUDENCE...

13/06/2013

Il est pourtant grand favori ! La course part. THE TIGER prend tête et corde, dans des allures de “chameau” qui donnent raison à son entraîneur mais il va au bout, il gagne ! Enquête... Finalement maintenu ! Ensuite, plus un mot de commentaire, on passe à la course suivante. JEFERSSON a encore bien fait son métier d’animateur sachant esquiver les sujets chauds... Les parieurs eux n’ont rien compris !

NANTES ET SON QUINTÉ ANNULÉ : AFFLIGEANT !

12/06/2013

  Il n’y a même plus qualificatif utilisable. Non seulement des vies ont été mises en danger, c’est évidemment le plus impardonnable, mais le quinté a dû être annulé et cela a coûté un remboursement total des mises et un manque à gagner terrible pour l’institution. Navrant également le manque de réaction du côté France-Galop. Aucune excuse n’a été formulée pour cette faute grave qui aurait valu dans n’importe quel autre secteur des sanctions très lourdes. Peu importe les raisons, officiellement une panne électronique du démarreur d’un nouveau tracteur... Décidément, le mot RESPONSABILITÉ est inconnu chez les organisateurs de courses. L’illustration en a été donnée par le Président, M.Bodiguel, qui s’est félicité qu’il n’y ait pas eu de bobo (c’est la moindre des choses) incriminant le mauvais sort, le manque de chance. Précisant même que l’alerte avait été faite dans de bonnes conditions pour prévenir les jockeys ! Curieux car du côté de ces derniers, le son de cloche n’est pas le même. Ils disent pour la plupart ne rien avoir entendu et ne devoir leur salut qu’à Adrien Fouassier qui, percevant un léger bruit de sirène, a été pris d’un doute et a enclenché le ralentissement... Faudra-t-il donc une véritable catastrophe pour que l’on comprenne en haut lieu, que des courses qui génèrent des millions d’euros d’enjeux (9 millions pour ce Quinté nantais) ne peuvent être gérées sur fond d’amateurisme inconscient.

FREDDY HEAD ET SON POULAIN PAS SI “ANODIN”.

11/06/2013

  "Il ne faut pas oublier qu'à son âge, sa sœur n'avait pas encore remporté de grande course. C'est une famille de chevaux qui viennent physiquement assez tard et ANODIN en est la parfaite illustration. Dans la Poule, il n'a rien compris, étant complètement fou avec les œillères et les partants nombreux. Il a besoin d'apprendre et la victoire d'aujourd'hui, magnifiquement monté par Olivier Peslier, aura été une bonne leçon, sans œillères. Il a les moyens de gravir quelques marches…" Soulignons une nouvelle fois la disponibilité totale et sans pratique de la langue de bois, de Freddy Head, lequel livre tous les détails souhaités en direction des amateurs de courses hippiques. C'est un modèle à suivre pour populariser les courses de galopeurs, qui en ont bien besoin. À l’image d’un Alain de Royer-Dupré, l'ancien crack-jockey démontre que l’on peut avoir la classe, tout en étant disponible et par conséquent plaire au grand public. À l’évidence, s’ils étaient tous comme ces deux professionnels hors normes, les courses ne s'en porteraient que mieux…

PAROLES DE COMMISSAIRES...

05/06/2013

A le lire et l'en croire, tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il nous explique notamment qu'il est commissaire depuis plus de deux ans et qu'il s'inscrit en faux face aux écrits ou paroles qui pourraient laisser croire que les courses seraient jugées par des commissaires dépendants et incompétents. Tout d'abord, cher Monsieur Chevalier du Fau, sachez que vous faites là un raccourci que nul n'a jamais fait. Il y a quelques personnes qui font leur métier avec coeur au sein des institutions, nous n'en doutons pas. Mais hélas, il est indéniable que nombre de commissaires ou de juges aux allures au trot, sont des ex-professionels qui ont mis la clé sous la porte faute de résultats. Je n'irais pas jusqu'à dire faute de compétences... On peut donc éventuellement penser qu'en proposant des postes refuges à ces ex entraîneurs, les institutions leur sortent un peu la tête de l'eau... Alors bien évidemment, certains peuvent faire preuve d'indépendance totale malgré les circonstances et M.Chevalier du Fau en fait peut-être partie. C'est même probablement le cas le concernant. Aussi, même s'il s'est senti un peu offensé par certains écrits ou propos des dernières semaines dans différents médias, qu'il ne perde pas de vue qu'il y a eu, et qu'il y a encore des personnages ayant des liens familiaux avec des pros en activité au trot. Que du côté des galopeurs, j'ai vu il y a quelques années un commissaire faire régulièrement la queue au guichet de jeu. Un commissaire-propriétaire qui "flambe"... Trouvez-vous M. Chevalier du Fau, que cela donne confiance ?

BIENTÔT DU NOUVEAU SUR LA VENTE DE COMPIEGNE ?

01/06/2013

 

Outre la vente contestée (du moins son tarif) par certains, on se souvient également que durant l’été 2012, un élément nouveau avait rassuré les auteurs de cette transaction, notamment Éric Woerth. En effet, le ministère de l'Economie avait demandé à Philippe Terneyre, professeur agrégé de droit public à l'université de Pau, de se pencher sur cette vente de l'hippodrome “du Putois”, et de lui remettre un rapport sur le sujet. Un rapport qui en gros n’avait rien vu d’anormal dans cette transaction et qui avait alors fait dire au Ministre du Budget : “L'analyse du professeur Terneyre laisse peu de place à une remise en cause de la cession". Propos qu’il avait notamment envoyé à Philippe Berger, secrétaire général du SNUPFEN qui avait saisi, en avril 2012, le ministère d'un recours gracieux visant à abroger l'arrêté autorisant la cession. Philippe Berger estimait que Bercy avait contourné la loi et écarté le ministère de l'Agriculture afin de réaliser au plus vite la vente de l'hippodrome, sans appel d’offres et donc sans mise en concurrence. Objectif présumé : favoriser certaines personnes plus ou moins proches du pouvoir de l’époque.

Le doute subsiste donc, au moins quelques jours. Rappelons en effet que Philippe Terneyre, l’expert auteur du dernier rapport, n'aurait pas eu accès à l'ensemble des éléments et que précédemment, en janvier 2012, un autre rapport, réalisé par trois experts qui auraient travaillé neuf mois sur le sujet, avait conclu que le domaine n’avait pas été vendu au prix de sa valeur. L’an passé, le rapport favorable à la transaction avait donc pris le pas sur l’autre. On attend donc la position du tribunal administratif de Paris avec impatience, après que le rapporteur public ait argumenté que cette vente, par l’État, aurait dû impliquer l’adoption d’une loi. Cela n’a pas été le cas et le rapporteur a donc recommandé que l’arrêté autorisant la vente soit annulé. Une affaire qui pourrait rebondir bien au-delà du milieu des courses puisqu’on se souvient également que le Ministre du Budget, qui avait alors validé le dernier rapport, favorable à la transaction, n’était autre que Jérôme Cahuzac... Et que ce poste avait été longtemps détenu par Éric Woerth. Si la décision du tribunal administratif venait à annuler la vente, deux autres instructions en cours, liées à la vente de l’hippodrome pourraient rebondir : l’une est menée par la Cour de justice de la République, l’autre par le tribunal de grande instance de Paris.

LA DISTANCE DU JOCKEY CLUB PEUT-ELLE FAIRE DÉBAT ?

31/05/2013

Contrairement à ce qu’affirment certains “éditorialistes” dont l’indépendance vis à vis des sociétés de courses l’est tout autant que celle du beurre une fois étalé sur la tartine, cela nous semble impératif afin que l’une des plus grandes épreuves de France Galop ne soit pas susceptible de perdre une partie de sa grande renommée. La vraie question est en effet de savoir si ce raccourcissement de distance fait perdre ou non en qualité. Nous sommes un certain nombre à le redouter, à l’étude notamment des lauréats des dernières années, inexistant pour la plupart ensuite dans les épreuves classiques sur 2.400.

VARENNE HEROS DES ANNÉES 2000, VIENT DE FÊTER SON ANNIVERSAIRE

24/05/2013

En France, VARENNE aura marqué les esprits en terminant en beauté. C’était au mois d’août 2002 (photo ci-contre), et il avait alors dominé de loin la belle et très douée KISS MELODY, et l’expérimentée FAN IDOLE. Il trottait alors 1’10”8 sur 2100 avec autostart (grande piste) à une époque où seuls les trotteurs de grande classe réalisait ce type de chronos.  Il gagnait même sans lutte, drivé alors par Jorma Kontio. Mais c’est avec Gian Paolo Minucci qu’il a effectué l’essentiel de sa carrière et le moins que l’on puisse écrire c’est que cela n’a pas toujours été un avantage, bien souvent le trotteur surdoué compensant le manque de sang-froid de son driver très latino... L’expression “confond vitesse et précipitation n’ayant jamais été plus adaptée à un pilote...). Malgré cela, il a aussi tout gagné, en France : le Critérium de vitesse de Cagnes (1’09”6 !), le Prix d’Amérique (deux fois). En 2002, sa dernière année, devant Général du Pommeau et Insert Gédé. En 2001, devant Fan Idole et Général du Pommeau. Avec ce dernier, l’un des plus grands champions français déferré des quatre, ils se sont d’ailleurs souvent rencontrés, le “petit Général” l’ayant devancé dans l’Amérique de l’année 2000, jour où le driver italien de VARENNE avait handicapé son cheval par un départ indigne, perdu de très nombreuses et précieuses longueurs, et ensuite effectué un effort après lequel n’importe quel cheval aurait sombré... Terminer troisième, à l’âge de 5 ans, dans ces conditions, avait déjà été un immense exploit ! Il a donc confirmé, notamment dans un Elitlopp d’anthologie, en 2001, face au meilleur trotteur scandinave de l’époque, Victory Tilly, quasi imprenable sur 1609 mètres. Imprenable sauf pour VARENNE, qui était parvenu à le suivre, à son extérieur “la place du mort” et a le dominer dans la phase finale. VARENNE (élevé par... jean-Pierre Dubois, qui l’avait vendu poulain) restera l’un des cracks hors du commun que le trot a connu. Et maintenant l’un des meilleurs étalons... Les italiens lui ont fait fête il y a quelques jours à l’occasion de ses 18 ans...